Josette Coldefy a découvert à 60 ans le plaisir de la rime. Née au lieu-dit Gardette à Caniac-du-Causse, elle a vécu au cœur de son Quercy à travers l‘agriculture, la vie rurale. La beauté et la richesse de la nature imprègnent son œuvre. Avec une grande sensibilité, elle joue avec les mots pour traduire les émotions. En peu de temps elle a écrit plus d‘une centaine de poèmes qui ont été publiés dans un recueil. Elle continue à écrire au gré des émotions et des rencontres.

Pouvez-vous vous présenter ?

J’habite à Caniac-du-Causse depuis toujours. Je suis fille d’agriculteurs, j’ai été moi-même agricultrice et je suis actuellement retraitée.

Comment vous est venue l’idée d’écrire des poèmes ?

A 60 ans, quand j’ai pris ma retraite, je me suis mise à faire des randonnées dans notre région. A la suite de l’une d’entre elles effectuée autour de Marcilhac-sur-Célé en 2004, je me suis retrouvée dans une petite fête où les marcheurs chantaient et racontaient des histoires. L’un d’entre eux, un Australien, a déclamé un poème qu’il avait fait. Ce fut pour moi une révélation. Dans la nuit qui a suivi, je me suis mise à réfléchir et le lendemain j’ai écrit un premier texte. Tout est parti de là.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Je prends mes inspirations dans la nature, lors de mes balades dans la région ou pendant mes voyages. J’ai écrit deux recueils que j’ai moi-même publiés «Quercy, reflets et poésie» et «Causses, rimes et émotions». Je viens d’écrire «Balades sur le causse de villages en villages» pour la communauté des communes de Labastide-Murat. Il comprend 14 poèmes de 28 lignes, chacun correspondant à un village de la communauté.

Texte extrait de la Dépèche du MIDI