Compoids 1760

L'Espace Point Multimédia (EPM) met à votre disposition, aux heures d'ouverture, le COMPOIDS  d'Espédaillac (archives de 1760)

Copie réalisée aux archives départementale  du Lot sous la cote E17 par :

Mr VAURS Guy 74 les nègles 13420 Gèmenos

descendants de Brajat François.

 

Ce fichier document contient 370 pages plus deux fichiers organisés en base de données WORKS.

Un raccourci vers ce document se trouve sur le bureau du PC de l'EPM.

 

Selon l'article de WIKIPEDIA sur le sujet,

Un compoids, compois ou compoix est, entre le XIVe et le XVIIIe siècle, une sorte de cadastre rudimentaire, avec description, arpentage et estimation de toutes les parcelles, dans les régions françaises de langue occitane.

Les plus anciens compoix sont citadins. Les premiers à décrire le paysage rural des zones non urbaines apparaissent au XIVe siècle. Ils sont de fait les contemporains de la Guerre de Cent Ans et des vicissitudes de l'État Royal. Ces registres fiscaux n'ont dans un premier temps que vocation à répartir entre les membres de la communautés le montant de l'impôt dont elle est chargée de plus en plus régulièrement au cours du XVe siècle. Mais peu à peu, le compoix devient aussi un outil de gestion interne aux communautés. Entre autres, devant la dégradation des couverts forestiers et l'avancée des garrigues, les compoix ont permis de pondérer pour chaque ménage ou exploitation le nombre des bêtes d'élevage en fonction de la taille des domaines ou héritages. Ces livres souvent imposants ont fini par incarner les communautés elles-mêmes. Ils sont une source de données capitale pour la connaissance de l'histoire rurale en Languedoc.

Le compois terrien ne contenait que les terres ; le compois cabaliste était un état des industries, bestiaux, meubles, deniers prêtés à intérêts. Le terme de cabaliste était surtout usité en Languedoc.

 

Autre définition, selon le site "Qualitionnaire" :

   

Compoix (ou compoids)

Dans certaines provinces, registres publics servant à établir l’assiette de la taille réelle et autres impositions. Le compoix terrien servait à constater la valeur des immeubles roturiers, en vue de la perception de la taille réelle. Le compoix cabaliste était dressé dans le pays où une partie de l’imposition devait être supportée par les habitants, à raison de biens d’une autre nature que des fonds et à raison de leur industrie. (Dictionnaire encyclopédique, Larousse, 1960, t. 3, p. 339.)
Il s’agit d’une matrice cadastrale, établie seulement dans les pays de la taille réelle, donc dans le Sud du royaume. Les plus anciens compoix du Languedoc remontent au xive siècle. Ils énumèrent avec précision la surface, la nature et la valeur des biens-fonds, pour permettre de fixer le prélèvement fiscal. Périodiquement, il faut refaire le compoix afin de tenir compte des défrichements, des abandons, des changements de culture. Le compoix cabaliste énumère les biens mobiliers : cheptel, meubles, industries, créances, etc. (Guy Cabourdin et Georges Viard, Lexique historique de la France d’Ancien Régime, Paris, Armand Colin, 1978, p. 74.) Voir : Emmanuel Le Roy Ladurie, Les Paysans du Languedoc, Paris, 1966, 2 vol.

 

Il faut, toutefois, préciser que ce genre de document était établi, également, dans toutes les provinces du royaume mais que, dans le Nord de la France, cet ancêtre du cadastre est appelé TERRIER.

 

Définition selon Wikipédia :

En droit féodal, un terrier ou livre terrier est un registre où sont consignés l'étendue et les revenus des terres, les limites et les droits d'un ou de plusieurs fiefs appartenant à un seigneur. On parle ensuite de terrier communaux qui sont les documents ayant précédé les cadastres (généralisés à l'époque napoléonienne en France).

 

Au Québec, le Terrier était un registre public où le ministère des Ressources naturelles et de la Faune consignait les droits fonciers cédés ou obtenus par le gouvernement (Loi sur les terres du domaine de l'État).